Enfin, qu'il daigne nous accorder la joie immense de voir notre chère patrie la France délivrée du joug infâme et satanique de la Franc Maçonnerie qui l'opresse, la ruine et la tue. Qu'elle redevienne unie et forte au dedans, respectée au dehors et fidèle à sa mission séculaire.
Pour l'âme : que Dieu nous accorde à tous la paix de la conscience, l'amour de la vertu, le courage dans l'accomplissement de tous nos devoirs.
Que nos enfants se préparent dignement à leur Première Communion.
Que nos jeunes gens soient sérieux, nos jeunes filles modestes, que nos pères et mères comprennent bien toute la gravité de leur tâche ; que nos vieillards sanctifient leurs dernières années ; que tous se tiennent prêts.
Qu'il n'y ait point parmi vous qui aient le malheur de s'endurcir dans l'indifférence et dans le péché.
Que tous nous ayons le temps de nous reconnaître avant de mourir.
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Voici l'hiver.
Nous voulions faire un article sur l'emploi de l'argent, sur la valeur des trésors, mais nous venons de visiter deux mansardes où deux hommes considéraient chacun leur trésor.
Il y a là tout un article.
Le trésor de l'un, c'est sa famille grelottante et malade : les uns souffrent, les autres pleurent la faim ; mais il aime son trésor, et il souffre, les images pieuses, la croix et le buis bénit accrochés au mur, disent assez qu'il demande à Dieu de lui donner le pain quotidien.
Le trésor de l'autre, ce sont les écus qu'il vient de retirer de la cachette, ils font son supplice, mais il les aime, il les regarde comme le père ses enfants.
| Ces écus-là ne pleurent pas, mais ils lui imposent cependant aussi la peine et la misère ; rien n'indique chez lui la prière, son âme est dans ses écus.
Lequel voulez-vous être de ces deux hommes qui iront devant le même juge ? auquel des deux le Maître dira-t-il : « J'ai eu faim et vous m'avez nourri ? »
Si vous aviez des écus, feriez-vous autrement ? Je le crois volontiers : vous n'attendriez pas comme le vieil usurier l'heure de votre mort pour dissiper la faim.
Mais jugez cependant des responsabilités qui résultent de cette simple comparaison.
En tout temps, il y a de par le monde, au moins dans la même ville, une quantité d'or improductif qui attend l'occasion et des malheureux qui n'ont peut-être pas de pain.
Oh ! mon Dieu, quel malheur que l'on ne puisse pas trouver ces malheureux, qui, en une nuit d'hiver, n'ont que le froid à se partager.
Amusons-nous, soit : mais avec une salutaire précaution et ne mettons pas en bijoux sur notre chair ce qui nourrirait toute une famille en un an.
C. VRAI.
GOUTTE D'EAU
Dans les jours de pluie, il tombe bien des gouttes d'eau. Sur cent, quatre-vingt-dix-neuf se mêleront à la poussière et feront de la boue ; mais qu'une seule soit recueillie dans le creux de la main, et elle forme la goutte d'eau du baptême.
Ah ! Mesdames, les dépenses que vous faites, chaque jour, pour votre
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