Au XVIème siècle, elle prend le vocable de Saint-Roch, certainement après les épidémies de peste de 1580 ou 1589, Saint-Roch étant habituellement invoqué lors de la peste et du choléra.
Elle semble être la primitive église paroissiale, lorsque le village était accroché au versant du rocher.
Largement remaniée, restaurée, agrandie au cours des siècles, elle ne semble posséder de son origine que les parties de murs en petit appareil, formés de galets équarris, taillés qui pourraient être du XIème ou XIIème siècle, ou même antérieurs.
Parmi les aménagements postérieurs se remarquent le prolongement d'une tranchée au-delà du choeur, la création ou l'agrandissement des ouvertures et la réfection de la voûte en berceau.
Le millésime 1659, inscrit sur une poutre de la toiture, mentionnait vraisemblablement des réparations importantes au XVIIème siècle.
A la Révolution, elle est vendue comme bien national et achetée par la famille Clément. Des réparations, enduits, peintures, sont faits au cours du XIXème siècle, on y accroche le grand tableau de Saint-Roch (1835).
Elle est en service jusque dans les années 1960 puis abandonnée.
Le 29 septembre 1984 M et Mme Jean-Marie Henry en font don à la ville des Mées.
L'Association y installe une grille en novembre 1984.
La mairie fait refaire entièrement la couverture en mai 1987.
Un maçon rémunéré par l'Association (grâce aux bénéfices réalisés lors de concerts, salons des antiquaires, dons de particuliers...) restaure certains murs, notamment le mur sud-ouest de la chapelle présentant un trou important, et pose des pierres de taille sur les murs du parvis en mai 1989.
L'Association a consacré exactement 20 chantiers de bénévoles (sans compter les heures passées par quelques bénévoles d'autres jours) soit pour monter les matériaux pour la toiture, soit pour rendre le chemin accessible et aménager l'intérieur de la chapelle et le parvis.
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