Les Amis des Mées
 Page d'accueil     Sommaire des Poèmes     Bulletin 2001 

Hommage au Monument des Combattants

de 1851 de la Ville des Mées

BERARD Henri - Peyruis le 4 septembre 1913
Traduction de Jean-Pierre Pinatel

Poème écrit en provençal par Henri BÉRARD (1869-1953) le félibre de Peyruis, et prononcé par lui même au banquet lors de l'inauguration de la fontaine le 4 septembre 1913, devant son homonyme le ministre sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts Léon BÉRARD.


Cliquer l'image pour l'agrandir

Salut ville des Mées qui célèbre la gloire
Des fougueux proscrits tombés pour ton histoire,
Reçois Ô beau pays, les musiques et les chants
D'un peuple patriote et bon républicain !

Immortel monument tout un peuple te protège
Aujourd'hui de tout côté la France te regarde !
Ministre, Député, Préfet et Sénateurs
Viennent pour déposer leurs couronnes de fleurs.

De Manosque, Sisteron, Basse et Haute Provence,
Ils ont traversé les ponts qui enjambent la Durance,
Pour venir se ranger sous ce soleil
Que recouvre rayonnant les plis de ton drapeau.

Ô monument symbole de la France moderne,
De tout républicain l'immortelle espérance,
Ton buste est un triomphe, en venant tout heureux
Crier : Vive Les Mées et ses morts glorieux
De ton riche terroir, sur ta place publique.
Ô Les Mées, tu es la souche de notre République.

Vive la République

 Page d'accueil     Sommaire des Poèmes     Bulletin 2001