Les Amis des Mées
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LE PIGEON ET LA MEDECINE

Les pigeons étaient dans certains cas, employés par la médecine populaire.

“Le sang du pigeon est compté avec raison parmi les remèdes adoucissants externes les plus éprouvés. C'est un bon remède contre les ophtalmies douloureuses, et contre les plaies de l'oeil, que de saigner un pigeonneau sous l'aile, et de faire tomber sur le champ quelques gouttes de son sang dans l'oeil.

Non! mais quelle époque de sauvages...!

Un pigeon en vie ouvert par le milieu, et appliqué tout chaud sur la tète des frénétiques ou sur le côté des pleurétiques, lorsque les calmants et résolutifs externes sont indiqués, produit quelquefois de très bons effets c'est un remède que les anciens médecins ont beaucoup employé les médecins modernes au contraire paraissent trop négliger ces sortes d'applications.

CELSE recommande le foie de pigeon, récent et cru, mangé pendant longtemps, contre l'ictère. Le cerveau de pigeon passe pour aphrodisiaque”.
(Encyclopédie Diderot et d'Alembert Tome XII p.613-614 - 1776-)

“Les auteurs de chimie et de matière médicale, disent que la fiente de pigeon est intimement nitreuse. FORESTUS conclut de cette observation, que cette fiente prise intérieurement, est un très bon diurétique contre l'hydropisie cette même fiente est vantée encore contre la pleurésie, à la guérison de laquelle le nitre parait aussi très propre.

La fiente de pigeon est aussi recommandée contre la suppression des règles (…)

Ho! Con ! là c'est trop fort...!

DIOSCORIDE, GALIEN, PLINE et plusieurs auteurs modernes, recommandent aussi l'usage extérieur de la fiente de pigeon, à laquelle ils accordent une puissante vertu discussive, résolutive, répercussive, cicatrisante, etc...
(Encyclopédie Diderot et d'Alembert - Tome XII - p.613 - 1776)

"Pour garder que les cheveux tombent, de la fiente de Colombe desséché fera merveille”.
Pierre de BOURGAREL - vers 1650 -Seigneur du COLOMBIER à Vachères dans « Remèdes tant pour les bêtes que pour les gens, de feu mon père que Dieu absolve » [dans B.S.S.L des B.A N°212 (1957) p. 288]


Voir aussi :   Le pigeon et la chirurgie
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