Les Amis des Mées
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CITATIONS DU VIN DES MÉES


Décoration sur le haut de la façade de la maison BUES, rue Clovis PICON aux Mées.
« Les vins de la Gaude (Alpes Maritimes) de Riez, des Mées, de la Crau d'Arles sont excellents malgré l'intervalle des lieux, mais le climat met entre eux des différences remarquables. Les vins de Riez sont les plus faibles, les moins spiritueux, parce que le climat aux environs de cette ville est sensiblement moins doux qu'aux autres endroits que j'ai cité, ils ne lassent pas d'être très agréables. Les vins des Mées tiennent un milieu entre ceux de Riez et ceux de La Gaude. Ils ne sont pas aussi fins que les premiers, mais ils ont plus de corps, plus de sève, ils supportent plus le transport. En les comparant aux derniers, on les trouve moins forts et moins spiritueux. »
MURAIRE . Mémoire sur les espèces de raisins de Provence qui sont les plus propres à faire les vins de la qualité la meilleurs; Aix 1781.

« Les Mées, plaine fertile et arrosable, le terroir produit du vin excellent et des fruits délicieux. »

Claude ACHARD. Description historique géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence. Aix. J.P. CALMEN 1787.

« On recueille d'excellents vins dans le district de Digne, savoir aux Mées, à Malijai, aux Sièyes, à Chabrière et Riez; Entrevaux, Castellane et Manosque en fournissent aussi avec abondance mais la qualité en est inférieure. »

Tableau général du département des Basses-Alpes. M. MARTIN 1792 . Dans B.S.S. et L. des B.A. N° 163 164 165 - 1932-1933.

« Il y a tels vins en Provence qui entreraient en concours avec les vins des rives du Rhône s'ils étaient fabriqués selon des procédés autres que ceux qu'on tient encore des siècles d'ignorance. Je ne citerai point les vins de la Gaude (Alpes Maritimes), des Mées, de La Ciotat, ni de la Malque près de Toulon, parce que ceux des pays les moins réputés peuvent devenir aussi bons, en les faisant avec un peu plus d'attention sans avoir plus de peine. »

Etienne GARCIN. Dictionnaire historique et topographique de la Provence. Draguignan 1835.

« Le territoire des Méez (sic) produit des vins très estimés »

Guide des Basses-Alpes vers 1850.

« le vin des Mées y est très estimé. »

Inscrit sur la carte du Département des Basses-Alpes. Atlas National Illustré. La Statistique et la Géographie par V. LEVASSEUR, à Paris chez COMETTE éditeur. LEMERCIER imprimeur. Vers 1860.

« Le territoire des Mées est beau et très fertile. L'huile et surtout le vin qu'on y récolte sont recherchés et font le principal commerce de ce pays. »

J.J.M. FERAUD. Histoire Géographie et Statistique du Département des Basses Alpes. Digne. Vial. 1861.

« Dans l'arrondissement de Digne, le vin des Mées a une réputation méritée. »

André PELLICOI. Le vigneron Provençal. Montpellier 1866.

« Les vins des Mées sont particulièrement remarquables par leur riche couleur, leur force, leur générosité et leur bouquet. Quand ils sont bien faits, et de bonne année, ils constituent d'excellents vins de rôti, ils s'élèvent presque jusqu'au vin de liqueur : ils ressemblent alors au peu au Porto. »

Dr. Jules GUYOT. Etude du vignoble de France. Tome I. Paris 1868.

« La vigne est d'un produit avantageux dans le bassin de la Durance depuis que-le choix des cépages est mieux étudié. Le vin des Mées jouit d'une estime que plusieurs vins de Manosque pourraient obtenir. D'ailleurs les vins tendent partout à s'améliorer dans le département. Les vins rouges qui jouissent de quelques réputations sont ceux des Mées, de Malijay et de Piègut, les vins blancs passables sont mousseux. »

Ph. ALLEGRI. Petite géographie du département des Basses-Alpes à l'usage de l'enseignement primaire. 1875.

« La vigne est cultivée dans la vallée de la Durance. Le meilleur vin se récolte dans le canton des Mées : c'est un excellent ordinaire, très généreux et qui n'est pas dépourvu de bouquet. »

Adolphe JOANNE. Géographie des Basses Alpes. 1876. Hachette.

« Les vignes cultivées avec soins, produisent des vins de bonne qualité et en quantité suffisante pour la consommation; les plus estimés sont ceux des Mées et de Chabrières, bons vins rouges d'ordinaire. »

V.A. MALTE-BRUN. Basses-Alpes. 1882.

« Li a de segur dins lou mounde de producien diferento dei nouostro, meiouo que lei nouostro : garden pamens tau que les a coungria la bouono terrobas-aupino, nouostes tusello doura, l'oli fin de Manosco, lou calourent vin dei Mées lou pétegent vin de Chabriero.. »

Aimé RICHAUD. vers 1900. Dans Les Aupen. En gavoutino.

« La reconstitution des vignobles ruinés par le phylloxéra s'est effectuée dans l'ensemble, leur rendement dépasse même l'ancienne production. Mais toutes ces vignes ne donnent que des vins de consommation courante, et l'ancien vin des Mées, si estimé jadis, ne parait point encore avoir été retrouvé; bien que la localité donne toujours un produit très spécial. »

Gustave TARDIEU. Les Alpes de Provence. Guide du touriste du naturaliste et de l'archéologue. MASSON. Paris. 1912.

« La vigne ne joue qu'un rôle médiocre dans les Basses-Alpes. Au XVème siècle, les vins rouges et blancs de Sisteron, de Courbons étaient recherchés, le vin rouge des Mées, le vin blanc pétillant de Chabrières ont disparu. »

G. EISENMENGER et C. CAUVIN. La Haute-Provence. Étude de géographie régionale. Digne. 1914.

« L'agile et chaud petit vin blanc des Mées (village à vignobles, pas loin d'ici, au bord de la Durance) n'est point parvenu à beaucoup me consoler. »

Jean-Louis VAUDOYER. Nouvelles beautés de la Provence. GRASSET Paris 1928.

« Le vignoble des Mées planté en grenache, mourvèdre et bouteillan est assez célèbre par ses vins colorés quand ils sont jeunes et passent au rancio avec I'âge. Ce sont d'excellents ordinaires, au bouquet généreux. Ici encore, le vignoble déplacé vers la plaine et la reconstitution lui ont fait perdre en qualité. »

Louis JACQUELIN. René POULAIN. Vignes et vins de France. FLAMMARION Paris 1960.

« La renommée des vins de cette région (Coteaux de Pierrevert) est établie de longue date. Ce sont surtout les vins des Mées et de Riez qui sont régulièrement cités parmi les meilleurs vins de Provence. »

Philippe HUGUIER. Vins de Provence. Imp. A. ROBERT. Marseille 1977.

« Mr. BARJAVEL posa devant moi une grasse grive des genévriers de Turriers, fumante et fleurant bon comme une cassolette. Déguste-moi çà entre deux lampées de vieux vin des Mées, et tu m'en diras des nouvelles. »

Paul ARÈNE. Contes et nouvelles de Provence. Grand Père.

« Quand la révolution arriva, le château de Palestine fut démoli comme La Bastille, (...) on saccagea, (...) le verger fut détruit, la garenne bouleversée, et le soir, sur la place du village tandis que Palestine brûlait, trois cents vénérables bouteilles de vin des Mées, trouvées dans les caves, arrosaient à plein goulot l'arbre de la liberté. »

Paul ARÈNE. Jean de figues. Ou Scaramouche aboie.

« Les rares bourgeois du pays (de la vallée de l'Ubaye), la poignée de propriétaires venaient remplir leurs barriquots et leurs dames-jeannes pansues sous les arbres de mai des villages et des lieux-dits qu'ils traversaient. Du bon vin des côteaux des Mées et de Malijai dépouillé par vingt ans de sable, un pinard qui tachait le dedans des chopines d'épaisses pelures rouge cerise. Les maisons les moins prospères s'offraient leurs trois bouteilles, les plus pauvres une seule, et on rangeait le tout dans un placard pour les malades, pour les vieillards quand ils devenaient faibles en fin d'hiver. »

DUGRAND-VALLAEYS. Les Barcelonnettes. Les jardins de l'Alméda. J.C. LATTES. Paris 1983. Page 292.


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