L'eau domestique aux Mées
Quoi de plus extraordinaire qu'une source (du latin « surgere » jaillir) donnant sans discontinuer une eau fraîche, claire, qui « sourd » à même la terre ou le rocher.
Dès l'aube d e l'humanité les hommes se sont rapprochés de ces lieux, ils les ont même sacralisés tant cela leur paraissait à la fois surnaturel et bénéfique. Plusieurs sources en divers lieux sont vénérées ou sont dites «miraculeuses».
Chez nous, le fin suintement d'eau qui s'écoulait dans une mini grotte sous la chapelle Saint Roch possédait la vertu de soulager, de prévenir les maux des yeux. Les fidèles montant à Saint Roch trempaient le bout de leurs doigts dans cette eau pour les passer sur leurs paupières.
À l'origine, la vie s'organisait le plus souvent proche d'un point d'eau naturel, mais ce qui régissait impérativement le choix du lieu d'implantation de la communauté, c'était la sécurité. L'habitat s'installait alors en des lieux défensifs, souvent des places élevées ou en zones rocheuses, et avec des ustensiles on allait à la source ou à la rivière chercher l'eau nécessaire à la vie quotidienne.
Fontaine: dérivé du latin « fons », « fontis ». Ce mot désigne aussi bien la source, l'eau vive qui sort de terre comme la Fontaine de Vaucluse, que la construction qui permet de distribuer l'eau.
Actuellement le mot fontaine s'emploie plutôt pour nommer l'édifice qui diffuse l'eau - la Fontaine de la République.
En provençal « font » ou « fouont » désigne aussi bien la source : Font des Barniers (vers Saint Michel), Font d'Engarret, que l'édifice dispensant l'eau : La Font Neuve.
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Aux Mées, le village médiéval qui s'était accolé au rocher et entouré d'un rempart pour se protéger, ne semble posséder ni source, ni puits à l'intérieur des murs. Quelques citernes pouvaient exister ( ?) récupérant l'eau pluviale. Lors des pluies, même de faible intensité, l'eau ruisselle sur les parois des rochers et il est alors facile de la recueillir.
La Durance, et au moins une source naturelle, la Font d'Engarret, aux abords proches, permettaient durant la journée de s'approvisionner en eau. Des traces de concrétions calcaires, au pied de quelques rochers, attestent que de l'eau a coulé à certaines époques - ces sources aussi ont pu être utilisées. Les besoins quotidiens en eau sont, en ces temps là, très faibles-, avec quelques litres par jour une famille vivait aisément.
En moyenne, chaque français consomme environ 140 litres d'eau par jour, qui se répartissent ainsi, environ :
- 39 % Bains et Douches
- 20 % Sanitaires
- 12 % Lavage linge
- 10 % Lavage vaisselle
- 6 % Lavage voiture / arrosage fleurs
- 6 % Divers usages
- 6 % Préparation des aliments
- 1 % Boissons
Pour comparaison avec d'autres pays
- Les USA : 630 litres
- La Grande Bretagne : 260 litres
- La Suède : 210 litres
- Kenya : 4 litres
Consommation moyenne par usage
- Chasse d'eau : 6 à 12 fitres
- Douche : 30 à 60 litres
- Lave vaisselle : 20 à 60 litres
- Lave linge : 40 à 80 litres
- Bain : 120 à 200 litres
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Ce n'est qu'à la fin du XVIème et même plus certainement au début du XVIIème siècle qu'une fontaine a été aménagée pour l'usage des Méens : La Font Neuve, afin de desservir en eau les nouvelles constructions, de l'extension de la ville vers l'ouest. Une source captée plus haut, était amenée par «un canal souterrain et voûté» (Esmieu p.28) jusqu'à la Font Neuve déversant l'eau par son canon.
Chaque quartier réclamait alors sa fontaine. Les portes de la ville restent les points de convergence entre constructions anciennes et quartiers neufs et, proche d'elles, s'agencent des «placettes», lieux privilégiés d'implantation des fontaines: ainsi la fontaine Notre-Dame devant la Porte Bertrand de BRAS et la fontaine rue de la Combe sous la porte Saint Christol.
Pour les fontaines des abords de la Combe, l'eau captée plus en amont dans le Vallon était amenée par un petit aqueduc souterrain maçonné; nous ignorons sa date de construction. On utilisait aussi, pour réaliser des conduites d'eau, des tuyaux en terre cuite d'environ 1 mètre, s'emboîtant les uns dans les autres (bournèou)
Au XIXème siècle, le village continuant de se développer, des places plus vastes sont emménagées, la Place de l'Eglise, la Place Neuve (place de la République actuellement), nécessaires pour les foires, les marchés, et des fontaines y sont installées.
Un bon approvisionnement en eau des fontaines, leur entretien, la construction de nouvelles fontaines, ont été durant des siècles les préoccupations majeures des municipalités, allant de pair avec l'aménagement de lavoirs publics, au XIXème siècle. Dans le village, l'ancienne maison SALVATOR, contigüe à la Place de l'Église, possède encore dans sa cour intérieure une fontaine.
Se rapprochant peu à peu des habitants, l'eau, après plusieurs siècles, a fini par entrer directement dans leurs maisons. L'eau à la «pile» c'est-à-dire directement sur l'évier, est arrivée, pour le village, vers 1930-1940, les habitations rurales, les hameaux ont été desservis en eau courante vers 1958-1960.
L'arrivée de l'eau courante a aussi permis l'installation dans les maisons des «cabinets d'aisance» que certains appelaient aussi «les lieux». En milieu rural principalement lorsqu'on avait un besoin naturel on sortait, on allait faire ça dehors. Avec cette nouveauté, c'était le contraire, il fallait rentrer.
À certains qui avaient leurs vieilles habitudes, les cabinets paraissaient même incongrus, comme le Joseph de Rassain (dixit Jeannot BUES) qui disait : «Maï, iou, voou pas ana pissa dedins aquéou placard !»
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Avant cette date, plusieurs campagnes, le plus souvent alimentées en eau potable par un puits, avaient mis en place un système de pompage (pompe à essence ou électrique) permettant d'envoyer l'eau du puits vers la maison d'habitation.
Quelques éoliennes ont été installées au début du XXème siècle pour «remonter» l'eau dans un bassin d'où partaient des conduites vers les locaux à desservir. A la Grande Bastide, l'éolienne pompait dans le puits, à Salvator elle prenait l'eau dans le canal d'arrosage.
Avant l'arrivée de l'eau courante et des chauffe-eau, prendre un bain était une longue opération. Il fallait d'abord avoir une baignoire, le plus souvent c'était une baignoire zinguée ovale avec comme un dossier, un cuvier à «bugade» pouvait aussi très bien convenir. On remplissait le chaudron d'eau, on chauffait et on versait l'eau chaude dans la baignoire, lorsque la température était bonne, on pouvait prendre le bain. Autant dire que les adultes prenaient rarement de bain de cette façon, il fallait attendre l'été et aller dans la Durance ou dans le canal d'arrosage.
À la « Villa Marthe » (maison BOUVET) - Rue de la Liberté -- il y avait, depuis 1875, en bordure du jardin, trois petites pièces aménagées en «salles de bains», dont deux avec baignoires maçonnées, revêtues de plaques de marbre, l'autre abritait la « chaudière ». Il était possible, moyennant une redevance, de prendre un bain dans de bonnes conditions.
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Si le village avait le souci de ses fontaines, les hameaux ruraux et les campagnes isolées étaient alimentés par des puits ou des captations d'eau par «mine». Une «mine» est une galerie horizontale taillée dans le poudingue, maçonnée ou non, suivant la nature du poudingue; elle permettait d'accéder à une couche imperméable drainant ainsi les eaux d'infiltration et les amenant par canal ou canalisation vers un bassin.
De belles sources captées ainsi prodiguent une eau généreuse comme celles de La Lèche, de Signoret, de Guillot...
Sur une fontaine, le tuyau par lequel l'eau s'écoule se nomme le canon et de fait, en quelques fontaines rustiques, les tuyaux étaient rares, on utilisait pour distribuer l'eau un morceau du canon d'un fusil hors d'usage.
Il en était ainsi à la fontaine du village ruiné de Creisset et à la fontaine de la Cabane de Boules à Thorame Basse.
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Les puits restent les distributeurs d'eau potable les plus répandus. Le système de seau (lou pouèïre) suspendu à une chaîne ou une corde sur poulie (la carèlo) permettait de remonter l'eau.
Une mention très spéciale pour le puits de l'ancien prieuré de Paillerols, appelé ordinairement «Le Vieux Château» qui a été détruit lors de la construction du Canal EDF vers 1960. Ce puits entièrement en pierres de taille de Ganagobie, était très profond, ESMIEU le donne pour 44 mètres. Son diamètre était de 2,50 m. Pour remonter l'eau, il fallait déployer une grande force : la chaîne (ou la corde) représentait à elle seule un poids important s'ajoutant à celui du seau ou de la cornue. Il y avait pour cela, une grande roue en bois qu'une personne mettait en mouvement en marchant à l'intérieur afin de démultiplier la force nécessaire.
Au début du XXème siècle quelques puits se sont dotés d'une pompe manuelle à chaîne (à Dabisse puits du Pénestel en 1924, pompe de la place en 1936, à Salvator...). Une chaîne à alvéoles en cuivre est maintenue en boucle par une poulie « folle » pesante, immergée. À l'aide d'une manivelle à cliquet, on actionne la poulie haute, fixe, qui met en mouvement circulaire la chaîne dont les alvéoles se remplissent en passant dans l'eau et remontent jusqu'à la pompe ou elles se vident dans un déversoir et la bouche de la pompe. La pompe devait être manceuvrée avec «douceur», sans à coups, sinon, la poulie «folle» se décrochait et tombait au fond du puits. Il fallait alors la «repêcher» à l'aide d'un grappin (lou sarcapouèïre) attaché au bout d'une corde, puis, délicatement, la remettre en place. Il arrivait aussi qu'à l'usage, la chaîne se rompe; là encore, il fallait récupérer la chaîne (et la poulie folle) au fond du puits, la sortir, rabouter la chaîne à l'aide de rivets et la remettre en place.
Pour trouver une source, pour savoir où creuser un puits ou pour repérer une « veine » d'eau souterraine, on faisait appel à un sourcier, si toutefois on avait la chance d'en connaître un. Lui, il avait le « don » de trouver leau. Et sa réputation était connue parmi ses proches qui avaient pu vérifier s'il avait fait ses preuves. Le plus souvent, c'était pour rendre service qu'il opérait. Dans ce domaine « des dons », on ne peut pas « déontologiquement » monnayer ce pouvoir exceptionnel qui est gratuité. Mais, par amitiés, le sourcier acceptait toujours volontiers une petite compensation pécuniaire ou en nature.
De toute façon ici «l'aïgo es d'or» alors, si elle coule, on a trouvé le filon,
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Les lavoirs se sont développés principalement au XIXème siècle et au tout début du XXème.
Celui du quartier de la Combe subsiste, daté de 1902, il a été restauré en 1993; subsiste aussi celui de la Bonne Fontaine. Les autres ont été détruits car devenus inutiles (Place de l'Eglise, Boulevard des Tilleuls, du Riou), celui de Dabisse est complètement ruiné (construit en 1896 ).
Des lavoirs sommaires étaient également aménagés aux bord des canaux d'arrosage : en amont du moulin des Mées, au Pont de Gache, à la Roberte, à Dabisse au Penestel, à Saint Michel.
À l'annonciade une source alimentait un lavoir.
À Dabisse, un adou coulait depuis les Gargas, sous le Pénestel, un lavoir rustique avait été amménagé au début du XXème siècle, après la construction des barrages sur la Durance s'est tari.
Aux Pourcelles, au quartier des Tapoulets, en bordure du chemin, mais assez distant du village, subsistent les restes d'une fontaine et d'un petit lavoir.
LA FONT D'ENGARRET
Source naturelle qui coulait à l'intérieur d'une petite grotte «La Baume d'Engarret». Cette fontaine certainement abondante, coulait de temps immémorial dans le fond d'une grotte (Esmieu p.475) proche de l'ouverture Ouest de la «Mine». Cette fontaine dont l'eau était d'une qualité excellente, jaillissait du rocher même (Esmieu p.475). Elle a certainement été la principale pourvoyeuse d'eau du village pendant plusieurs siècles.
En 1487, la Baume d'Engarret est concédée aux Syndics des Mées à bail emphytéotique par le Vicomte de Valernes. Vers 1490, cette eau était utilisée pour une mégisserie.
Mais, cette fontaine s'est arrêtée de couler après le percement de la mine vers 1784 (Esmieu p.224).
Dans la Baume d'Engarret les concrétions calcaires déposées par l'eau au cours des siècles sont encore bien visibles. C'est peut-être bien cette source qui a décidé une première communauté d'humains à s'installer en ce lieu.
LA FONTAINE DU RIOU ET SON LAVOIR
Ancienne fontaine réalisée vers 1535 (Esmieu p.28). C'est «une belle source d'eau servant de lavoir. Cette eau va se dégorger dans la rivière» (Esmieu p. 53).
En 1845, la municipalité fait réparer la voûte qui couvre le lavoir. (DCM 8 Mai 1845)
Cette source et le lavoir ont été utilisés par les riverains jusque vers 1948 où le lavoir est signalé «désaffecté et en ruine», lorsque le terrain est loué au gérant de la scierie des Pénitents (Délib. Du Conseil Municipal 1 er Février 1948).
LA FONT NEUVE
Située vers le milieu de la rue Font Neuve. «C'est pendant qu'on construisait les nouvelles maisons hors des remparts, que la fontaine appelée Font Neuve fut bâtie pour fournir, aux habitants des nouvelles rues, l'eau nécessaire à leur consommation. Un canal souterrain et voûté l'y conduit depuis l'endroit où elle prend sa source, qui est voisine de celle qui fournit de l'eau à la fontaine de la maison de Benoît SALVATOR. Les administrateurs municipaux donnèrent cet ouvrage à prix fait avant 1535, avec celui du Riou suivent une charte de cette année qui est la quittance de prix (Esmieu p. 28)». Elle a disparu aujourd'hui, seule une faible trace dans le mur permet de la situer.
FONTAINE NOTRE DAME
Elle semble dater de 1804-1805.
«Il sera construit une nouvelle fontaine à l'extrémité de la Grand Rue, (Rue Virgile Pons) laquelle sera placée contre la maison des héritiers de Gabriel BOYER, faisant face à la Grand Rue, sauf les indemnités à accorder aux dits héritiers s'il y a lieu. Le Maire est autorisé de faire à ce sujet toutes les recherches pour découvrir l'eau suffisante à la dite fontaine et de faire dresser les plans et les devis tant pour sa construction que pour celle de la conduite des eaux...» Délibération du Conseil Municipal 1804.
Cette fontaine fut donc construite. Les propriétaires inférieurs jouissaient du droit d'utiliser les «versures» de la fontaine pour leur usage. En 1860 la Mairie accorde au Sieur ISOARD la faveur de prendre, moyennant la modique somme de 5 francs par an, les versures de la fontaine Notre Dame et de s'en servir pour son moulin à huile pendant l'époque du triturage des olives. Mais ISOARD a établi des tuyaux de conduite sans prévenir directement, ni M. le Maire, ni l'Adjoint. Il a abusé des eaux en les fardant en dehors du temps de la fabrication des huiles et il a ainsi porté un tort réel aux anciens usagers (Délibération du Conseil Municipal 2 février 1861).
Disparue vers 1955, elle a été remplacée par une borne incendie
LA FONTAINE DE LA RÉPUBLIQUE
Erigée en 1913, avec l'aide du Département, pour commémorer l'Insurrection Bas-Alpine de décembre 1851 contre le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte, (Voir Bulletin ADM 2001).
LES FONTS BESSES
«Sources qui se situaient sous l'église, à l'ouest » Esmieu P.51
Besses petit signifier double, jumelles (bessoun = jumeau en provençal) il pouvait y avoir deux sources.
FONTAINE DE LA PLACE NEUVE
La Place Neuve est aménagée vers 1832, il ne semble pas qu'à ce moment-là une fontaine soit présente. En 1870 la Place Neuve, actuellement Place de la République, est agrandie sur une partie du jardin du collège. Un mur assez haut est construit pour bien séparer le collège de la place publique; la fontaine était adossée à ce mur dans l'angle sud-ouest. Elle a été supprimée en 1913 lorsqu'on a érigé la fontaine de la République.
FONTAINE DE LA PLACETTE, Rue de la Combe
«Cette fontaine fut établie en 1617, de l'autre côté du torrent de la Combe (Rive gauche), mais un débordement l'ayant comblé en 1684, elle fut changée de place à l'endroit où elle coule encore aujourd'hui» (Rive droite du torrent de la combe) Esmieu p. 32
FONTAINE RUE DES AUBERGES
Au bas de l'ancienne Rue des Auberges, actuellement Rue André Lagier, sur le côté droit. Une borne fontaine la remplace.
LE JET D'EAU
Installé Place de l'Eglise, il est exclusivement ornemental et sinscrit déjà dans une époque où on peut se permettre de «gaspiller» de l'eau. Démoli en 1935-1936 lors du réaménagement de la place pour y installer le marché.
LA TOURTOUIRE
«Entre les Pradas et I'Annonciade sous le moulin « une belle source d'eau claire et limpide appelée la Tourtouire coule dans ce quartier du Tombarel et se précipite dans la rivière» Esmieu p. 46
FONTAINE DE ROMAN
«Dans le quartier du Riou est la fontaine appelée de Roman, du nom du propriétaire du domaine supérieur. Elle est sur le grand chemin d'Oraison. Ses eaux de bonne qualité, sont d'un grand secours pour les voyageurs et les bestiaux. Elle fût construite vers le milieu de XVIIIème siècle ». (Esmieu p. 53). Elle ne coule plus aujourd'hui mais sa trace demeure.
LE FONTÊTE
Esmieu la cite comme «étant en rive gauche du torrent de la Combe, petite fontaine dont les eaux ne paraissent pas être bien abondantes, peut-être parce qu'on les laisse perdre « (p.36)
Nous avons du mal à situer son emplacement exact car elle a été remplacée en 1849 par une fontaine adossée dont une partie est encore visible.
En 1848 «divers habitants du quartier de la Combe souhaitent réunir en une seule fontaine, l'ancienne et la nouvelle source qui jaillissent au quartier de la Combe dit la Fontête. Le Conseil, après avoir examiné cette demande, reconnaissait qu'il pourrait y avoir profit pour les habitants de ce quartier à n'avoir qu'une seule fontaine plus abondante» (D.C.M 12 Nov). Le 6 février 1849 le Conseil Municipal décide la construction de la fontaine.
FONTAINE POMPE
En haut de la Rue de la Combe, derrière la Chapelle de la Salette. Sa roue à grand volant permettait d'actionner une pompe et l'eau coulait au canon de la borne fontaine. Elle est toujours en place mais ne fonctionne plus.
FONTAINE ET LAVOIR DE LA COMBE
Le lavoir de la Combe a été construit en 1902 (date inscrite sur une pierre du lavoir). La toiture a été refaite en 1993. Adossée à son mur nord, il y avait une fontaine avec une petite auge. L'auge d'origine avait disparu, elle a été remplacée en 1994 mais l'eau n'y coule plus.
LA BONNE FONTAINE
D'après la mémoire des gens du village, son eau était excellente, et il n'était pas rare de voir des méennes traverser le village pour venir chercher un seau ou un arrosoir de cette eau qui convenait mieux pour la cuisson de certains légumes (notamment les haricots) et qui, aux dires de certains, était plus agréable à boire. Dans les années de grande sécheresse, c'est elle qui conservait le plus grand débit. Il n'était pas rare de voir une longue file d'attente.
Elle fait partie des sources anciennes du village, l'eau sort à même le rocher. Elle a dû être aménagée au XVIIème ou XVIIIème siècle.
Un lavoir fut construit, puis agrandi sur le pourtour de son auge. Dans la première moitié de XXème siècle une toiture légère avait été aménagée pour abriter les lavandières.
Elle est toujours en service.
AUTRES FONTAINES
Ces dernières années, des bornes fontaines ont été installées sur le réseau d'eau potable avec des robinets poussoirs :
- deux sur la montée à Saint Roch en 1991;
- une sur l'aire touristique lors de son aménagement en 1991;
- une boulevard de la République, pratiquement face à la Mairie;
- une en haut de la rue Clovis Picon (La Combe) près du camping;
- une rue du rocher;
- une fontaine fut également mise en place en 1993 lors de la restauration du four à pains des Pourcelles.
Deux jets d'eau ont été installé au centre du rond-point de la tue de la république et sur le parking de la MJC.
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