Les Amis des Mées
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Édouard Thomas CHAIX

Dossier Archives Nationales L0469033 (dossier reconstitué)
Dossier Archives de l'armée de Terre 4YF 27448
Archives de l'armée de Terre, historique du 78ème RI (ancien 3ème léger) 4M71

Né à Les Mées le 8 juin 1814, fils de Louis Michel Augustin CHAIX et de Victoire Catherine MARGUEYRAS
(en l'absence du père la déclaration a été faite par Mme Elisabeth LIEUTAUD, accoucheuse).
Décédé (probablement à Marseille) le 18 novembre 1891
Chevalier le 30 octobre 1857
Décoré à titre militaire
Capitaine au 78ème régiment d'infanterie de ligne.
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Ses états de service sont les suivants : engagé volontaire au 9ème Léger le 12 mars 1830, devient caporal le 6 octobre 1833, fourrier en avril 1836, sergent le 26 juin 1838 et sergent fourrier le 20 juin 1839.
Il est libéré de ses engagements en mars 1840. Il signe un nouvel engagement un mois plus tard au 3ème léger avec le grade de sergent. Son régiment est stationné à Alger et il fera la Campagne d'Afrique de 1840 à octobre 1847 qu'il termine avec le grade de sous lieutenant obtenu le 30 septembre 1846. On a certainement parlé de la fraîcheur de l'ombre des rochers des Mées, sous le soleil de l'Algérie, puisque à la même époque Jean Baptiste RICHARD (cf. plus bas) est sergent dans cette unité. Son nom est mentionné dans l'historique du régiment.
Le régiment est rapatrié en métropole en 1848 dans l'armée des Alpes et stationne successivement à Nimes puis Briançon. Edouard Thomas en est le sous lieutenant porte drapeau de mars 1849 à février 1851, date à laquelle il accède au grade de lieutenant. Son régiment est alors à Paris où il participe aux journées de décembre 1851, soutenant le coup d'état du futur Napoléon III, alors que dans le même temps d'autres méens s'insurgent contre celui-ci (que la vie est parfois compliquée 1).
En 1855 avec la disparition des régiments d'infanterie légère son unité devient le 78ème de ligne et est caserné dans le nord à Saint Omer; le 13 juin de cette année 1855 il est nommé capitaine. En 1857 il retrouve avec son régiment le soleil du Midi dans la bonne ville de Marseille. Le repos est de courte durée puisqu'il fait la Campagne d'Italie, qui aboutira à l'indépendance et à l'unification de ce pays, du 25 avril 1859 au 17 mai 1860. Il participe avec son unité notamment à la tristement célèbre bataille de Solferino (39.000 morts) qui verra la victoire des armées franco piémontaises sur les troupes autrichiennes et qui sur un plan nettement plus humanitaire sera à l'origine de la fondation de la Croix Rouge par le suisse Henri Dunant (assistant à la bataille il est horrifié par l'absence de soins prodigués aux très nombreux blessés). Au retour de cette campagne victorieuse les unités combattantes seront casernées à Paris, la sienne au fort dAubervilliers.
Enfin il termine sa carrière militaire à Limoges où a été déplacé le 78ème. Il habite à Perpignan en 1872 (lors de la reconstitution de son dossier), et à Marseille, 6 place St Michel, à partir de 1879.
Outre la Légion d'Honneur il est également décoré de la Médaille d'Italie et de la Médaille de la Valeur Militaire de S. M. le Roi de Sardaigne.
Sa pension est de 2.064 Frs plus les 250 Frs de la Légion d'honneur.


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