Catherine NURY, en 1792, est la « gardienne » de l'hôpital, pour ce service elle touche 30 livres de gages pour six mois.
L'hôpital s'occupe aussi, quand il y a nécessité, de placer les enfants pauvres que leur mère ne peut pas nourrir. Ainsi le 25 mars 1792 il paie : «huitante six livres deux sols six deniers au nommé François CLEMENT du lieu de l'Escale pour frais de nourriture et entretien d'un fils de Claude DURAND pauvre journalier de cette ville attendu que son épouse était dans l'impuissance de le nourrir et c'est pendant l'espace d'une année que l'épouse dudit CLEMENT a gardé le fils dudit DURAND» (A.D. 1.J.100).
Comment était fait le blanchissage du linge en 1837 ? «Personne dans le pays ne fait le métier de blanchisseuse, c'est la servante de l'hospice qui blanchit le linge dans l'établissement avec l'aide de journalières payées à tant la journée et avec la surveillance de Dames pieuses qui veulent bien se charger de ces soins» (A.D. 1.X.58).
Décembre 1851 Quelques soldats du 5ème et du 14ème régiment d'infanterie de ligne, certainement blessés au cours des affrontements du 9 décembre sont soignés à l'hôpital.
Personnel de la maison de retraite à sa création 1933 :
Le service de la maison de retraite doit être assuré par des surs du même ordre que celles de l'hospice, à savoir, des religieuses de la Sainte Enfance de Digne. «Madame la Supérieure s'engage à fournir, au début deux religieuses pour le service et la direction de la maison de retraite, mais si elles ne peuvent suffire, la Commission les autorise à prendre une personne de service rétribuée par la Commission administrative. Monsieur le Maire, au nom de la Commission administrative s'engage à servir présentement à chacune des religieuses un traitement mensuel de 150 francs et tout ce qui est nécessaire en linge, literie, nourriture, éclairage, chauffage, médicaments ordinaires.
Lorsque de nouveaux dons seront faits à la maison, le traitement des surs sera élevé à 200 francs par mois» (A.D. 1.X.58).
Temps de guerre 1940 :
Des circulaires nationales et préfectorales avaient été envoyées interdisant d'employer dans les administrations publiques des personnes qui ne possèdent pas la nationalité française. Une religieuse de l'hôpital, la cuisinière (SPISAK Sofia, du couvent de la Sainte Enfance de Digne) est « Tchécoslovaque ». Le maire insiste pour la garder car «le personnel de l'hôpital ayant toujours été pris parmi les religieuses de la Sainte Enfance dont le salaire réduit permet à l'établissement de suffire à ses besoins». Mais le préfet est intraitable et le 25 novembre 1940, elle devra «cesser immédiatement ses fonctions» (A.D. 1.X.58).
La gendarmerie, située dans la Grand Rue (rue Virgile Pons) jusqu'en 1935, était installé dans un immeuble qu'elle louait à l'hôpital. Cet immeuble avait été légué à l'hôpital par M.Gabriel ARNOUX (A.D. 1.X .58)
Le 5 mars 1939, la Commission administrative de l'hospice des Mées décide de céder à la commune des Mées, pour le franc symbolique, la source provenant du leg Gabriel ARNOUX, source qui fournit à l'hôpital gratuitement l'eau nécessaire à ses besoins comme à ceux de son annexe la maison de retraite. (A.D. 1.O.266)
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