Les Amis des Mées

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Henri Raibaud-l'Ange

L'homme public



Lettre du Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics du 28 août 1856.



Lettre du Ministre de l'Agriculture et du Commerce du 12 août 1869.
Durant 35 années, Henri RAIBAUD-L'ANGE a été au service de la commune des Mées.

Maire des Mées de 1800 à 1870, puis adjoint spécial de la section du Plan de 1871 à sa mort en 1895. Il a été également pendant plusieurs années conseiller général et secrétaire de l'assemblée départementale. "Il se dévoua à l'intérêt public avec un désintéressement et un zèle qui devraient servir d'exemple, et on put dire de lui qu'au milieu des luttes électorales qu'il eut à soutenir, il ne rencontra jamais un ennemi, tant la noblesse de son caractère et la hauteur de ses vues le mettaient au dessus des mesquines querelles de parti. "

Journal des Basses-Alpes. 16 juin 1895.

Son dévouement, sa volonté d'améliorer les conditions de vie de ses compatriotes, le respect des hommes, ont guidé sa vie. Ces qualités apparaissent à d'autres reprises dans ses décisions, notamment lors de sa nomination de maire en 1860 : "il n'a accepté cette fonction que par dévouement et déclare être prêt à la résigner aussitôt qu'un des membres voudra s'en charger. Pour calmer certaines appréhensions parmi les habitants de la commune Mr RAIBAUD-L'ANGE déclare en outre que tant qu'il sera à la tête de la municipalité des Mées, il n'épousera les tendances d'aucun parti, tâchera de maintenir l'harmonie entre la section du Plan et celle de la ville, et sans préférence s'efforcera de rendre justice à qui elle sera due. "
Délibération du Conseil Municipal. Novembre 1860. Archives Municipales

Il essayait toujours de se tenir largement au dessus des mesquineries personnelles et des systèmes de complaisance. Vers 1863, sur la dénomination des maires et adjoints des Mées, est inscrit en observation pour Henri RAIBAUD-L'ANGE : "Conservateur. A reçu les faveurs de l'Empire, mais n'est pas hostile. Très intelligent. Bons antécédents sans couleur politique. "
A.D. 2M54

En 1865 est consigné sur la liste de propositions des maires et adjoints des Mées : "Il ne voulaitplus être nommé maire, il ne s'est même pas occupé des élections ( .. ). L'administration ne saurait faire un meilleur choix en celui de Mr RAIBAUD-L'ANGE ".
A.D. 2M54

Animé par un grand esprit de justice, il comprenait que ces nominations n'étaient pas toujours prises pour une bonne marche de la commune, mais pour la notoriété, le prestige des personnes. Aussi lorsque l'Empire s'essouffle et qu'il pressent des changements, au sein du conseil municipal, "il émet le vœu que dans l'avenir, les maires soient élus directement par le suffrage universel ou à défaut par le conseil municipal".
Délibération du Conseil Municipal. 20 mars 1870. Archives Municipales.

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