Du rêve à la réalité...
En 1980, lorsque se crée l'Association, la chapelle Saint-Roch, apparaît immédiatement comme une action prioritaire vu son état de délabrement. Mais elle est une propriété particulière et il nous faut trouver le possesseur. Des recherches rapides nous conduisent vers AVIGNON, où demeurent Madame et Monsieur Jean-Marie HENRY. Là nous trouvons un jeune couple d'une gentillesse remarquable tout à fait prêt à sauvegarder ce monument. Ils se proposent même de la céder tout bonnement à l'Association.
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Mais notre Association encore bien jeune et inexpérimentée, n'offre pas toutes les garanties de pérénité. Devant cette générosité de Madame et Monsieur Jean-Marie HENRY, l'association va se tourner vers la Municipalité, et lui demande de bien vouloir accepter cette donation. Après réflexion et concertation, le Conseil Municipal dans sa séance du 9 Novembre 1983 accepte.
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L'association enthousiasmée par ce premier pas, mobilise des bonnes volontés pour le dimanche 4 décembre suivant, et c'est le premier chantier de débroussaillement du chemin d'accès complètement envahi par la végétation et les pierres, ainsi que le nettoyage des abords de la chapelle, il y en aura beaucoup d'autres, nous le verrons plus loin.
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Le 29 septembre 1984 par devant le Notaire qui offre gracieusement son concours, la chapelle Saint-Roch devient patrimoine communal grâce à Madame et Monsieur Jean-Marie HENRY qui en font don à la Ville des MEES.
En Novembre 1984, avec des barres de fer données par Alexandre HUBAC, avec une vieille grosse serrure donnée par Lucienne SIÈYES, avec une imposante clef donnée par Pierre RAVOUX, Jeannot BUÈS a assemblé, soudé, ajusté, limé toutes ces ferrailles pour en confectionner une solide grille qui sera mise en place quelques jours plus tard, permettant ainsi de fermer l'intérieur de la chapelle sans en cacher la vue.
Le 12 Mai 1985, c'est l'entreprise GAL qui nous prête un compresseur et des marteaux pneumatiques permettant d'attaquer le rocher et d'améliorer le chemin d'accés.
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La Municipalité propose de prendre à sa charge la réfection totale de la toiture. Mais pour réduire quelque peu le devis, il faut acheminer tous les matériaux à SAINT-ROCH. Cela se fait le 14 décembre 1986 et le 22 mars 1987, aidés par une robuste équipe de pompiers,
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Pendant le mois de mai 1987, l'entreprise GAL, employée par la Municipalité, restaure complètement la toiture. Un chaînage est bâti en haut des murs, toutes les poutres sont changées et une couverture de fibrociment est posée avant de remettre les tuiles initiales. Maintenant protégée des intempéries SAINT-ROCH peut à nouveau braver les siècles.
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L'association décide de la rendre présentable et bien accessible. Cela va durer deux ans à raison de pratiquement un dimanche de travaux par mois. C'est d'abord le chemin de montée qui est aménagé, des marches sont bâties, des murs de soutènement renforcés et remontés.
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Puis, à l'intérieur de la chapelle les murs sont décroutés, ceux présentant une belle construction en moellons taillés, sont brossés et maintenus pierres apparentes, et les autres sont conservés avec leur enduit qu'on égalise. La voûte, elle aussi, voit ses fentes et ses trous bouchés au plâtre.
Ensuite un badigeonnage des murs et de la voûte sera effectué à la peinture blanche avec des produits et un échafaudage fournis par l'entreprise de peinture Rémi ALÈGRE. Le sol de la nef étant en mortier à peu près acceptable, il est maintenu en l'état en bouchant simplement les trous. Par contre, le sol du chœur carrelé mais détruit reçoit d'autres carreaux de terre cuite.
Le parvis de la chapelle est entièrement dégagé, des murs sont consolidés et remontés, des escaliers sont créés et un nivellement lui rend toute sa surface.
L'Association ayant, par des concerts, le Salon des Antiquaires, des dons particuliers, acquis certains fonds, propose de rémunérer un maçon pour effectuer quelques travaux importants, notamment le bouchage d'un trou dans le bas de la façade Sud et la reprise de murs soutenant le chemin d'accès.
Pour cela nous regroupons plusieurs tonnes de pierres récupérées aux alentours et montons le sable nécessaire. C' est le maçon Serge NARICI qui a effectué avec beaucoup de compétence et de soins ces travaux durant le mois de mai 1989. De notre côté, nous avions commandé à un tailleur de pierres de la région de FORCALQUIER, Marc FASSINO des pierres plates pour mettre sur le mur Sud du parvis, ces pierres sont posées avec l'aide du maçon.
Après un tout dernier nettoyage de l'intérieur de la chapelle, du Parvis et du chemin d'accès, le 18 juin 1989, SAINT-ROCH est tout à fait prête pour se montrer au public.
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L'inauguration est préparée pour le premier juillet 1989, l'illumination du chemin de la chapelle a été réalisée par Monsieur BÉRAUD. Et là, malgré une pluie battante, plus de deux cents personnes montent à SAINT-ROCH. Un montage de diapositives sur la Commune des Mées est projeté, le verre de l'amitié est offert ainsi que les navettes pour renouer avec la tradition de SAINT-ROCH. Des musiciens provençaux animent cette soirée qui se termine dans une joyeuse ambiance, tard dans la nuit.
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Voici donc cette, année qui marque le dixième anniversaire de notre association voit aussi la réalisation d'un de ses tous premiers objectifs.
Mais tout cela n'a été possible que grâce à la compréhension, la collaboration, la participation de tous ceux qui nous ont apporté leur aide de quelque façon que ce soit (financière, physique, don de matériaux, prêt d'outillage...). Et il nous est bien
agréable d'adresser ici un merci à tous.
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Merci à Monsieur BARO pour l'électricité et l'eau, merci à Monsieur ESTELLON, pour la bétonnière, merci à Monsieur LOUSSIM aussi pour l'électricité et l'eau, merci à l'entreprise GAL qui nous livre le sable avec ses camions, merci à Monsieur BÉRAUD pour l'illumination, merci à Rémi ALÈGRE pour la peinture et l'échafaudage, merci aux musiciens Philippe GUEIT, Louis CIVATTE, Pierre SERVE, Nadine PALMIER, Joël RIGAL qui sont venus jouer pour SAINT-ROCH,, merci à Madame GALLERON qui nous a aidé à organiser des concerts, merci aux pompiers qui étaient toujours présents pour monter de l'eau, et nous en oublierons certainement quelques uns, qu'ils nous le pardonnent, et bien sûr il faut enfin remercier la Municipalité qui nous a toujours pris au sérieux et sans qui rien n'aurait pu se faire. Mais sans faire de l'autosatisfaction, il faut aussi remercier les membres de l'Association qui ont pris à cœur cette réalisation, et qui ont donné de leur temps. Exactement vingt dimanches de chantier ont été employés à ces travaux, soit au total quelques 1500 heures de travail bénévole.
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Un merci tout particulier à Jeannot BUES qui s'est beaucoup investi dans cette restauration, de même que Michel PERSON, à eux deux ils ont effectué de nombreuses heures supplémentaires pour SAINT-ROCH.
Cette revalorisation de SAINT-ROCH nous a appris que ce n'est pas le rassemblement des hommes qui est la plus fécond, mais c'est leur esprit d'initiative et leur commun amour d'un même pays, quand ils veulent le faire vivre et lui garder son âme.
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