Saint Roch
Un peu d'histoire
Dans les actes anciens, on l'appelait Église du Saint-Sépulcre, cette dénomination atteste déjà une origine ancienne. Au XVIème siècle, elle prend le vocable de Saint-Roch, celà, certainement après les épidémies de peste de 1580 ou 1589, Saint-Roch étant habituellement invoqué lors de la peste et du choléra.
Elle semble être la primitive église paroissiale, lorsque le village était accroché au versant Sud-Ouest du rocher. Remaniée, restaurée, agrandie au cours des siècles, elle ne parait posséder de son origine que les parties de murs en petit appareil, formés de galets équarris, taillés, de très belle facture qui pourraient bien être du XIIème, XIème siècle ou même antérieurs.
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Parmi les aménagements postérieurs, se remarquent le prolongement d'une travée au-delà du choeur, la création ou l'agrandissement des ouvertures et la réfection de la voûte en berceau (voûte sur coffrage). Le millésime 1659 inscrit sur une poutre de la toiture, découvert lors de la restauration, mentionnait vraisemblablement la date de réparations importantes au XVIIe siècle.
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À la Révolution, elle est vendue comme bien national et achetée par la famille CLEMENT. Des réparations, enduits, peintures, sont faits au cours du XIXème siècle, on y accroche le grand tableau de Saint-Roch (1835), peinture sur toile, qui a été malheureusement détruit, il ne nous en reste que le cadre.
Elle est en service jusque dans les années 1960, où l'on s'y rend en procession pour le 16 août et le lendemain de la Communion solennelle. Puis, "déclarée impropre au culte et désaffectée" le 10 juillet 1970 elle est vendue.
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