Les Amis des Mées
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PETITS ÉCHOS D'UN GRAND TOURNOI

Un moment de surprise hier matin, sur le stade, tous ses amis (ils sont d'ailleurs nombreux), s'interrogeaient : C'est lui?. C'est pas lui ?...» et c'était bien lui ! Oui, comme je vous dis, il s'était coiffé d'un chapeau... Lucien !..
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Incroyable mais vrai ! Tout le monde sait que le tournoi commence de bonne heure, l'on sait aussi que, tout étant fin prêt, il reste toujours quelque chose à faire . C'est ainsi que lundi matin les habitants des environs du stade, furent surpris par un bruit insolite. Il était 4 heures du matin, après inspection des lieux, ils en découvrirent l'origine : notre ami Ruggièri accompagné de son jeune fils mettait la dernière main la pose des barrières.
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Hugues qui venait de travailler à la pelle et à la pioche, tout suant se reposait dans un coin. A tort ou à raison il porte des moustaches à la Gaulois ce qui faisait dire au président : " Regardez-le ! Il a tellement forcé que ses moustaches se sont tordues".
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Le même Hugues se plaignait de la piste de danse qui à son avis était trop petite et Négus de répondre : "Evidemment avec vos danses... Nous, nous faisions la valse sur un guéridon".
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Dimanche matin nous surprenions dans la salle des fêtes Gaston ton et Diego qui, balai en main s'en donnait à coeur joie pour nettoyer. "Surtout, m'ont-ils confié, n'en parle pas ! Car nos femmes !..." ...Je ne le répète pas je le dis tout à fait entre nous !
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La météo n'avait jamais autant inquiété les dirigeants de l'U.S.M. C'est ainsi que dans la journée de dimanche où le temps fut incertain, le président Cuillieriès ne pouvait répondre à toutes les questions qu'en levant son index vers le ciel d'un air désespéré... Lundi soir, il était le plus heureux des hommes.
Le Provençal - 1960
Nous arrivons, de grand matin sur le terrain, encore assez peu de monde, mais sur les tribune, devant le micro, MM. Conil et Vaillant avec un sandwich comme ça ! et un grand canon de rosé, comme ça ! Que dis-je ! Encore plus gros ! Et comme nous nous étonnions "Mais oui, nous suivons un traitement pour être en forme !"... Vous m'en direz tant !
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Le plus heureux des hommes de la journée, était bien M. P. Trabuc, président de la Boule Méenne qui avait obtenu l'autorisation d'organiser un concours de pointeurs sur le terrain de basket.
Les amateurs ne manquèrent pas ce qui lui faisait dire : "Aujourd'hui nous renflouons notre caisse !"
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M. Vaillant fait partie du bureau du tournoi.
Il est 10 heures du matin : M. Cuillieriès, président de l'U.S. Méenne, pose la question "Qu'est-ce qu'il te reste comme équipe ?". Et M. Vaillant de répondre : "Je n'ai plus de client pour l'instant !"
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M. Lartaud, supporter des Milles, suit avec un intérêt toujours croissant les évolutions de ses joueurs sur le terrain, mais se trouve au 4ème rang des spectateurs. Il gesticule se faufile et finalement : "Laissez-moi passer! Je souffre!"... Nous l'avons bien volontiers laissé passer au premier rang.
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L'équipe de Valensole se présente au bureau : Présentation des licences, palabres; il manque une licence : "Et ! dit l'autre, donne lui ton permis de conduire!".
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Par erreur, M. Vaillant annonce le résultat d'un match : 1 à 0. "Non dit la galerie. Un but partout" et M. Vaillant enchaîne : "Evidemment il faut être partout !"
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Un spectateur méen arrive sur le terrain : M. Milanta pour ne pas le nommer qui s'exclame : "Mais pourquoi se disputent-ils le ballon ? Donnes leur en un à chacun!".
Le Provençal - 1959


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