LE STADE

Au cours des années, le terrain de football a changé plusieurs fois de place suivant les endroits libres qu'il trouvait et qu'on voulait bien lui octroyer,
D'abord rejeté loin à l'extérieur du village, ce jeu nouveau, bizarre, va se rapprocher insensiblement, à mesure que les passionnés de football augmenteront, et ce, jusqu'à venir s'installer dans le village et à s'intégrer complètement à celui-ci, dont il est aujourd'hui indissociable.
Sa toute première place se trouvait en contrebas de la route qui mène au pont sur la Durance et peu avant celui-ci, sur la gauche où l'on voit actuellement un verger. C'était là qu'avaient lieu également les meetings d'aviation.
De là, il ira s'installer à la sortie du village, un peu après le pont de la mine, sur la gauche de la route. Puis il entrera enfin dans le village en allant se fixer sous le groupe scolaire, place qu'il conserve actuellement, mais là encore il connaîtra une rotation de 90 ° pour trouver sa place actuelle. Là il a gagné de l'espace, s'est donné des aises, s'est doté un environnement plus agréable et d'installations plus fonctionnelles.

Le stade des années soixante

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Vestiaire des visiteurs muni de son robinet d'eau pour ablutions.
Vestiaire des locaux avec son point d'eau mais aussi piquets en tous genres et la carriole à plâtre.
Terrain de basket.
Ravine sur laquelle se tenait les dirigeants.
Champs de caillasse avec le point de corner le plus délicat du département.
La pelouse, bien grasse.
Grillage de séparation sur lequel poussait la clématite ou barbabute ou bois fumant que des générations d'enfant ont allumé sans cesse pour essayer d'aspirer une bouffée.
Fossé longeant la ligne.
Pré à Claudine
Fosse pour champion au saut en hauteur.

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