Les Amis des Mées
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Un peu d'histoire...

  LES MÉES - La Provençale de Manosque rencontrait, dimanche dernier, une sélection Les Mées-Saint-Auban sur le terrain des Mées. Après une partie chaudement disputée, les deux équipes finissaient à égalité, chacune réussissant à marquer deux buts.
Le Petit Marseillais - 29.1.1924

Le football aux Mées
Deux matches de football se sont déroulés dimanche dernier au stade municipal devant une assistance peu nombreuse.
En Coupe de Provence l'équipe locale recevait le Sporting-Club Peyruisien. Après une partie quelconque l'U.S.M. enlevait la décision par 6 buts à 1. Nos joueurs ne semblent pas avoir la bonne cadence cette année et leur victoire de dimanche, remportée sur une équipe constituée depuis peu et plus faible, ne signifie pas grand'chose. Espérons quand même que les matches à venir permettront à nos locaux de nous faire revivre quelques-unes des belles parties de la saison dernière.
En lever de rideau, en match amical, les réserves locales avaient dû s'incliner devant la vaillante équipe de l'Escale, où tous les joueurs étaient animés d'un fougueux désir de vaincre par le score de 7 buts à 2. Nos jeunes doivent apporter un peu plus de conviction dans leur jeu s'ils veulent se comporter honorablement devant les équipes qui leur seront opposées.
Le Patriote Bas-Alpin - 24.11.1946

L'Union Sportive Méenne
Fondée aux alentours de 1914, l'Union Sportive Méenne a déjà derrière elle un passé sportif des plus glorieux. Certains anciens se souviennent encore des équipes du pays qui, aux alentours de 1914 opéraient alors dans le champs de Borel Victorin. Les Delaune, Rouvier, Mayene, Barras, Melve, Guignas faisaient déjà briller les couleurs de l'U.S. Méenne.
Il y eut une interruption dans l'activité du club de 1915 à 1925, date à laquelle on enregistra une reprise qui se prolongea jusqu'en 1933 où la société resta dans I'ombre jusqu'en 1935. Au cours de cette saison, l'U.S. Méenne participa au championnat bas-alpin qui donnait lieu a de "rudes frictions" entre les clubs du département, on en parle d'ailleurs toujours "à la veillée". Depuis, l'U.S. Méenne a fait son chemin dans le concert du football amateur.
Le Méridional - 1958

Premier tournoi en 1937
L'idée d'un tournoi de sixte, dont le but était d'améliorer les ressources de l'Union Sportive Méenne, fut lancée en 1937. Aussitôt, les dirigeants de l'époque organisèrent ce premier tournoi qui fut disputé exactement le 28 mars 1937 et qui donna un excellent résultat financier puisque la recette était alors de 5 200 francs. Somme très. appréciable. Certains des organisateurs téméraires de ce temps là sont encore aux Mées actuellement où maintenant, ils apportent toujours leur aide, avec spontanéité et dévouement.
Cette équipe qui avait lancé l'idée et par là même le tournoi comprenait : MM. Bouvet, Boyer, Bedot, Trabuc, Denoize. Dès le départ, ils furent récompensés. En effet, trente équipes avaient participé à ce premier tournoi, qui avait connu en finale le victoire de Manosque sur Saint-Auban par 2 buts à 1.
Déjà, les premières années et plus encore maintenant, la lutte était des plus sévères, car face aux clubs bas-alpins de Gréoux, Riez, Valensole, Saint-Auban, Sainte-Tulle, Manosque, Digne, Sisteron, il fallait compter avec Gap, également aussi la redoutable formation de Laragne qui comprenait à l'époque des joueurs tels que Duchesne, Guérin, Vidal (transfuge d'un grand club espagnol de l'époque) et Garcin; Aubagne présentait aussi une excellent équipe de sixte.
Laragne et Aubagne ont remporté l'épreuve (2 fois chacune) dès les premières années qui suivirent sa création.
Le Provençal - 1959

DIGNE - Comme chaque année, à l'occasion du lundi de Pâques, l'Union Sportive Méenne organise un intéressant tournoi de sixte. La renommée de ce tournoi n'est à faire, car depuis longtemps déjà, elle retient l'attention des nombreuses équipes bas-alpines et autres. Différents clubs de notre région et de la banlieue marseillaise assurent chaque année le succès grandissant de cette importante compétition. L'organisation parfaite, participe également à la réussite de ce tournoi.
Le Provençal - 1959

Pâques est là, et avec lui voici venir une manifestation qui annonce une série qui sera longue, très longue. Il s'agit, vous le savez, des tournois de Sixte et plus particulièrement de celui des Mées qui, lundi, va drainer au Stade Municipal de la coquette cité les meilleures équipes de la région et un public nombreux qui pour rien au monde ne voudrait manquer ce rendez-vous pascal.
Car il sait ce public, que ce tournoi des Mées est non seulement le premier en date, mais aussi le premier en qualité, car les formations qui y sont opposées sont de réelles valeurs.
Souvenez-vous l'an dernier... la Journée avait été splendide et à son issue après des luttes palpitantes, une très forte équipe de Mazargues avait remporté ce tournoi devant la formation de Sainte-Tulle après une partie magnifique. Ces deux formations avaient éliminé avant d'en arriver là, les équipes de l'OG.C. Nice qui, pourtant, avalent laissé une profonde impression sur les spectateurs.
Les bas-alpins avaient offert une sérieuse résistance à leur adversaire, mais ne purent remporter pour la troisième fois ce magnifique tournoi.
Une organisation impeccable.
Ce qui fait la force de ce tournoi, c'est son organisation, un modèle du genre, et aussi sa dotation qui est très recherchée.
Durant des jours et des jours, des semaines et des semaines, les dirigeants de l'U.S. Méenne travaillent sur les dossiers de leur manifestation. Vous nous direz, nous en sommes certains, qu'il ne s'agit là que d'un travail de routine, puisque nous en serons lundi à la 26ème ou 27ème édition de cette grande épreuve.
Celle-ci est rodée, c'est sûr, mais tout de même, elle ne se monte pas toute seule, et il faut se pencher sur elle avec beaucoup de sérieux.
Pour l'équipe, que dirige depuis des années le président Cuillieriès, le travail commence presque dès le début de l'année. Les réunions sont alors fréquentes, car là, il faut contacter les clubs, ceux qui apporteront leur concours à la mise sur pied de l'épreuve. Jusqu'au jour du tournoi, jusqu'à l'heure H, le travail est constant pour ces hommes qui connaissent tour à tour des déceptions et des satisfactions.
Ils ne respireront un peu plus librement que le lundi matin lorsque leur épreuve débutera, sous le soleil...
Mais leurs soucis dureront encore un peu, et ce n'est que mardi matin que les uns et les autres, en se retrouvant devant un apéritif pourront se dire mutuellement leur satisfaction en passant en revue les points de détais qui "clochèrent" un peu en se promettant de les modifier.
Car même dans une organisation parfaite, il y a toujours des "creux"; mais ici, ils ne tirent pas a conséquence.
Ces hommes, pour qui ce lundi de Pâques est une grande journée de travail, nous des connaissons tous bien maintenant, vous et nous qui venons fidèlement au pied des Pénitents chaque année.
S'ils n'étaient pas aussi sympathiques, si leur accueil n'était pas aussi spontané, aussi charmant, il est bien certain qu'il y aurait moins de monde aux Mées, et la charmante cité ne connaîtrait pas cette animation qui va être la sienne dès les premières heures de la journée.
Une grande fête du football...
Car aux Mées, ce jour-là, c'est la grande fête du Football, une fête qui commence très tôt pour ne prendre fin qu'aux premières heures de la mâtinée de mardi, car le bal qui suit le tournoi draine aux Mées la grande foule des danseurs... C'est aussi une autre source de souci pour l'équipe du président Cuillieries.
Mais cette équipe a fait le don total de sa journée, et elle ne trouvera sa récompense que dans la joie et la satisfaction de ceux qui, comme les années précédentes, seront venus en nombre lui témoignant ainsi sa confiance. Et alors, d'un seul coup, ces hommes qui auront été à la peine, sentiront s'envoler leur fatigue et pourront sa féliciter mutuellement puisqu'ils auront mis une fois de plus en relief la valeur de leur club et contribué surtout à mettre une fois de plus en valeur leur bonne ville des Mées, son sens aigu de l'hospitalité et de l'accueil charmant.
Pour tout cela, nous souhaitons très sincèrement à cette équipe dévouée de connaître lundi un nouveau et grand succès, grâce à nous l'espérons, au temps que nous espérons magnifique... !
Le Provençal - 13.4.1963

Les Mées, cité des pénitents mais aussi du sport, car, de mémoire d'homme, on a toujours. plus ou moins ici, tapé dans un ballon. Bien avant 1935, où les statuts officiels étaient déposés à la préfecture le 24 avril, une société fictive s'occupait d'organiser des matches avec les pays environnants.
Le stade, ou plutôt Ie pré sur lequel on disputait ces rencontres avec acharnement, se trouvait alors au Maupas, justement au pied des célèbres rochers. Le premier président de l'U. S. M. fut M. Corneille, qui était percepteur dans la localité.
Sous son impulsion et aussi avec l'aide de la municipalité que présidait M. Paul, il fut construit le premier stade, derrière le groupe scolaire.
Le Provençal - 1967

LES MÉES, capitale d'un jour
Mais il faut surtout mettre à l'actif de cette Société la réalisation et l'organisation de l'une des plus grandes manifestations sportives du Sud-Est. Nous voulons parler du tournoi de sixte qui se déroule tous les ans le lundi de Pâques et qui draine au pied des Pénitents un très grand nombre de spectateurs, mais aussi l'élite du football. En effet, un très grand nombre de clubs sont représentés, de Nice à Avignon en passant par Saint-Raphaël, Brignoles, Marseille, Marignane, Berre, etc...
Depuis la construction du nouveau stade, soixante quatre équipes disputent cette compétition qui est, il faut le souligner, très richement dotée et parfaitement organisée. L'année 1967 voyait le trentième tournoi organisé par l'U.S.M. et aussi une affluence record. La réputation de ce tournoi n'est plus à faire et, très justement, les dirigeants éprouvent quelque fierté de ce succès qui ne se dément pas.
Le Provençal - 1967

 Cliquer pour agrandir la photo Il s'en est passé des choses ! Elle a évolué. la société sportive des Mées, depuis que le président Cuillieriès, encore tout enfant en 1934, regardait et admirait le premier goal de l'équipe M. Augustin Megy qui, avec bonheur à l'époque, tenait la place de portier. Et notre ami "Cartou che" (c'est te sobriquet de notre président) assistait déjà aux premières réunions. C'est avec passion qu'il prenait part à la discussion relative à la couleur des maillots de ta future société.
II en a passé de l'eau sous le pont de la Durance et le petit "Cartouche" a pris la suite du "Gustin" qu'il admirait tant.
Article de presse - 1970


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