|
Le but de l'association est d'effectuer des recherches sur l'histoire locale, de mettre en valeur les vestiges du passé afin de porter à la connaissance de tous et par tous les moyens (exposition, brochure ...) les résultats obtenus. L'association contribue ainsi à l'animation du village, parallèlement aux manifestations traditionnelles (bal, boules ...).
Quelle a été la réalité de 1984 ?
- La participation au carnaval des enfants des écoles.
- L'exposition de vieilles photos et cartes postales dans la salle communale de Dabisse.
- L'étude et la sensibilisation de la population et de la municipalité au projet de sauvegarde de la chapelle St Roch.
- L'installation d'un local de travail pour l'association.
- L'édition d'un livre sur les vers à soie.
Ainsi près de 15 personnes, venant de tous horizons, ont réduit leur temps libre afin de consacrer plusieurs heures par mois, voire davantage, pour réussir pleinement ce qui précède. En effet, le carnaval parait désormais chose acquise aux Mées. Les habitants de Dabisse se sentent davantage concernés par les projets de l'association. La chapelle est propriété communale. Le livre sur "les magnans'' a été bien accueilli et est financièrement amorti.
De quoi sera fait 1985
- Mise en place et réalisation d'un plan tendant à récolter le plus de fonds possibles afin d'aider la mairie dans la restauration de St Roch: sortie d'une brochure, organisation de spectacles, etc ...
- Exposition sur le vin aux Mées en automne.
- Participation à toutes les manifestations où nous pouvons apporter quelque chose.
- Poursuite des tâches engagées (local, combat du 2/12,etc...)
Des esprits chagrins (il en existe aux Mées) peuvent penser ou dire : "l'histoire, c'est l'affaire des historiens... la chapelle s'écroulera de toute façon un jour ou l'autre... que d'argent pour des vieillerie!..."
Alors il faut nier l'apport des amateurs qui ajoutent un plus par leur travail bénévole à l'étude historique générale et à sa vulgarisation; il faut rejeter l'esprit de curiosité; il faut repousser la volonté de partager des connaissances.
Penser ainsi, c'est négliger l'apport personnel tiré de la participation a une œuvre collective. En apportant son peu de savoir, sa bonne volonté, chacun apprend plus du groupe qu'il n'a amené. Dire cela revient à oublier que la connaissance du passé
fait partie intégrante de la culture. Savoir combien, pourquoi et comment nos aïeux ont peiné ne signifie aucunement désirer retourner en arrière.
Enfin préserver les vestiges architecturaux d'une destruction rapide, c'est d'abord assumer le présent : c'est aujourd'hui que la dégradation nous interpelle. L'association désire diversifier les sources de financement afin d'alléger la charge de tous et afin que chacun se sente concerné. En aidant à la sauvegarde d'un édifice ancien, "Les Amis Des Mées" participent à la transmission du patrimoine et ainsi à la connaissance des générations futures sur les techniques et les structures de la vie sociale de nos ancêtres.
Voilà résumés nos motivations et nos projets. Au dicton : "cela va mieux en le disant" nous ajouterons : "cela se vit mieux que ça ne s'explique".
Notre association se porte bien. Chaque année, de nouveaux membres actifs nous rejoignent. Toutefois, afin d'améliorer notre efficacité, il faudra probablement effectuer quelques modifications : que 1985 soit une bonne année de plus pour LES AMIS DES MÉES.
Henri JOANNET
Président Des Amis Des Mées.
|
)